Alors que le papier reste le premier moyen d’information locale des Français (Baromètre Epiceum – Harris Interactive de la communication locale, 2020) Nicolas Rambure, Directeur de la communication de Grand-Quevilly répond aux questions de La Revue du Prospectus à propos de la stratégie de communication de la mairie.
Nicolas Rambure : Il y a d’abord notre magazine municipal, « Grand-Quevilly infos », qui est un peu notre navire amiral. C’est le support sur lequel nous pouvons communiquer avec des articles un peu plus fournis, parler de l’action municipale, exposer les différents projets, leur cohérence. Mais il y a aussi beaucoup d’actualités très courtes, qui correspondent à la tendance actuelle pour une meilleure lecture. C’est un média papier dynamique de 16 pages qui est très lu. Nous nous en rendons compte par les réactions que suscitent les articles, les nombreux coups de téléphone que nous recevons après chaque publication.
N.R. : Oui, parce tout le monde ne s’informe pas sur internet. Avec « Grand-Quevilly infos », nous sommes sûrs de pouvoir toucher un maximum de nos concitoyens.
N.R. : Il y a le site internet et nous avons depuis quelques années développé une page Facebook qui fonctionne bien et qui est un lieu d’échange. Et maintenant, nous commençons à nous diversifier sur les réseaux sociaux, avec une page LinkedIn plus tournée vers les professionnels, une page Instagram qui est en projet, et même un compte Snapchat qui est animé par des animateurs pour des jeunes de la ville. Et enfin, nous avons un système d’information par sms, qui est aussi un bon moyen pour envoyer des notifications, mais pour lequel il faut s’inscrire sur le site de la mairie.
N.R. : Nous en imprimons et distribuons régulièrement, essentiellement pour les événements que nous organisons, comme le festival d’arts urbains « Post », mais aussi pour des informations localisées sur un quartier. Nous choisissons le plus souvent un secteur géographique donné lorsqu’il s’agit d’une information qui intéresse plus particulièrement un quartier. Dans ce cas, ce sont des impressions autour de 1 à 4 000 exemplaires. Nous touchons ainsi un maximum de personnes sur une zone choisie.
N.R. : Nous avons beaucoup de panneaux d’affichage en ville, et évidemment des emplacements sur le mobilier urbain. Et comme la commune compte environ trois quarts de logements sociaux, nous avons aussi la possibilité de poser des affichettes dans les halls d’immeubles, juste à côté des boîtes aux lettres, ce qui est très efficace.
Avec cette utilisation importante du support papier, avez-vous été fortement affectés par les pénuries de papier et l’augmentation des prix ?
N.R. : Oui, notamment pour le magazine municipal, pour lequel nous n’avions plus de stock disponible. Il a fallu prendre des décisions : nous avions une découpe spécifique que nous avons dû arrêter, nous avons réduit le grammage et nous recherchons encore de nouvelles solutions. Mais nous conservons la même pagination et nous avons réussi à publier, malgré tout, tous les numéros prévus.
Et en ce qui concerne les prix, nous passons des marchés pour l’impression et notre imprimeur nous a effectivement dit que le devis réalisé il y a trois ans ne pouvait plus être d’actualité. Même chose pour les autres publications que nous réalisons chaque année, comme le « Guide des associations » ou le programme des animations de l’été. Il va certainement nous falloir réduire leur pagination.
Lire aussi : La pénurie de papier va-t-elle impacter le prospectus ? – La revue du prospectus