Les comportements des consommateurs connaissent de rapides et profonds changements. Les acteurs de la grande consommation n’ont jamais été autant soumis à l’obligation d’innover et de devenir agiles. Ils se doivent de tester de nouveaux concepts pour répondre au mieux aux nouvelles aspirations des consommateurs.
Vous êtes acteur de la grande consommation ? Retrouvez dans cet article 10 tendances inspirantes qui vous aideront à imaginer de nouvelles solutions pour vous rapprocher des attentes et préoccupations de vos consommateurs finaux.
Nous vous invitons également à télécharger notre livre blanc “Industriels de la grande consommation : pourquoi et comment vous rapprocher de vos consommateurs ?” pour poursuivre votre lecture et faire le plein de conseils pour accroître votre chiffre d’affaires.
La France, quatrième exportateur mondial avec 60 milliards d’euros d’exportations alimentaires, dont un tiers hors d’Europe, a de sérieux atouts : l’expertise, des recettes ancestrales, la diversité de l’offre, les écoles de gastronomie, la qualité et la traçabilité des produits avec des normes nationales exigeantes et des labels de qualité très développés.
Pour autant, avec un marché du bio qui explose, l’offre a du mal à suivre et de nombreuses attentes sont encore faiblement ou mal couvertes.
Les sans-lactose, sans-viande, sans-OGM, sans-gluten, sans-sel, sans-additifs, sans-arômes… ont de plus en plus la cote auprès des Français. Cette démarche s’inscrit dans la logique de consommation plus responsable et plus raisonnée. Et le potentiel de ces produits est encore énorme. Selon Nielsen, la croissance estimée pour ces différents segments serait comprise entre 20 et 50 %, en particulier pour le sans-gluten et le végétal.
Les produits sans additifs, sans conservateurs et les listes d’ingrédients réduites deviennent la norme pour des consommateurs qui testent les régimes paléo, flexitarien, sans gluten… pour retrouver une seconde jeunesse.
L’offre doit également s’adapter à une population vieillissante et de plus en plus urbaine de 10 milliards d’individus en 2050, en répondant notamment à la demande en protéines, qui augmentera de 40 % d’ici à 2030, et en offrant des produits adaptés aux seniors.
Avec l’avènement des compléments alimentaires, la multiplication des boissons énergisantes et l’émergence de multiples propositions à base de composants opportunément redécouverts dans quelque contrée exotique, la nutrition à vocation sportive ou à tout le moins athlétique est de plus présente dans nos placards. Les géants de l’agroalimentaire comme Evian (#evianinfusedxkusmi) ou Nestlé (Nesfluid) n’hésitent plus à rejoindre la cohorte des pionniers.
Au-delà des produits, ce sont des expériences que recherchent les consommateurs. Celles offertes par des textures ou des goûts spécifiques, des produits venus d’ailleurs…
À l’avenir, le fait-maison devrait aussi se développer. Exemple avec les kits permettant de faire sa bière, son fromage ou même de faire pousser ses champignons.
Rendue possible et accessible grâce à la technologie, impression additive aujourd’hui, intelligence artificielle demain, la personnalisation s’exprime à travers une multitude d’initiatives.
On ne compte plus les emballages différenciés, par prénom par exemple, qui sont devenus très courants dans les rayons, avec des acteurs comme Coca Cola, Nutella, Oreo, Moët Hennessy ou Nivea. Une vraie personnalisation produit connaît même quelques expériences réussies, comme la personnalisation de bijoux chez Intermarché via impression 3D. Et chez les constructeurs automobiles, la customisation est depuis longtemps un argument de vente.
Créée aux États-Unis pas trois passionnés de bière, l’application Untappd permet de connecter de manière sociale tous les passionnés de la bière à travers le monde.
Les packagings connectés apparaissent dans l’alimentaire, avec la bouteille lumineuse d’Heineken ou les pâtes connectées Grand’Mère. La technologie permet de communiquer sur les origines des ingrédients et la traçabilité est renforcée par les QR Codes apposés sur les produits.
Une marque de chaussures, United Nude, a conçu plusieurs gammes d’escarpins très design imprimés en 3D. Pour créer l’événement, elle installe des imprimantes dans certaines de ses boutiques, permettant aux clients de voir les chaussures se matérialiser sous leurs yeux.
C’est un fait, de plus en plus de consommateurs se disent responsables. Un nouveau modèle fondé sur le respect de critères environnementaux, sociaux ou éthiques s’impose progressivement au-delà du cercle militant.
À côté de ces valeurs universelles, ou plutôt en version de proximité, le terroir, le local, le solidaire influencent sensiblement les préférences et les décisions d’achat.
Aujourd’hui, environ un tiers de la nourriture produite pour la consommation humaine mondiale, soit 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé chaque année, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
La prise de conscience des consommateurs trouve des réponses avec le développement des concepts de vente en vrac, la réduction des emballages alimentaires et la substitution de composants biodégradable aux composants carbonés.
L’attrait nouveau des fruits et légumes hors calibre, l’attention aux conditions de production et l’intérêt pour une logistique décarbonée participent également à ce vaste mouvement.
Ikea, Décathlon, Seb ont ouvert la voie. Les produits de seconde main, les produits recyclés, la réparation, la valorisation des déchets et très récemment la polémique autour de l’obsolescence programmée sont autant de manières de participer à un vaste mouvement d’opinion.
Le recyclage est fun, participatif, très inventif et même depuis peu parfaitement… recyclé, avec l’ouverture en Suède du premier centre commercial au monde dédié aux produits de seconde main !