On a longtemps cru que data et créativité ne faisaient pas bon ménage… c’était une erreur ! Grâce aux pistes créatives qu’elles ouvrent, les données renouvellent l’expérience publicitaire. Elles permettent (enfin) d’adresser le bon message, à la bonne personne, au bon moment. La preuve avec 5 campagnes de communication à la fois originales et inspirantes !
Le saviez-vous ? La 1ère bannière publicitaire date de 1994… et a été un grand succès !
La première bannière publicitaire a été diffusée en 1994, pour le compte de l’opérateur de téléphonie américain AT&T. Le taux de clics ? 44 % ! Derrière la bannière, l’annonceur proposait une sélection des 7 plus grands musées d’art du monde. L’objectif : montrer que AT&T pouvait faire voyager les internautes via le web. Une logique de service très prisée dès les premiers pas (publicitaires) du web.
Digitaliser l’expérience du ski sans tomber dans le piège de proposer une app de plus : tel était le défi de Paradiski, le premier domaine skiable au monde. Et pour sortir du lot, autant partir des besoins réels de ses futurs utilisateurs. C’est ainsi que l’application “Yuge” est née. Le but : chaque jour, proposer des infos et services pratiques aux vacanciers pour améliorer leur séjour.
Basée sur l’analyse en temps réel des données des skieurs, “Yuge” informe des conditions de glisse du jour (météo, qualité de la neige…) et du “trafic” sur les pistes. Mais ce n’est pas tout : elle suggère aussi des pistes à chaque utilisateur et lui propose un suivi personnalisé de ses performances…
Un panorama complet de toutes les informations dont a besoin chaque skieur ! Un vrai service rendu aux usagers, basé sur une exploitation efficace de la donnée.
Pour réduire le nombre d’accidents professionnels, l’entreprise Eiffage a lancé l’application “Safety force”.
L’idée : analyser, chantier par chantier, le niveau de performance en matière de sécurité. Pour réaliser cette immense tâche, Eiffage a fait le choix du terrain : chaque responsable de chantier est ainsi invité à livrer son analyse de la maîtrise des exigences fondamentales de sécurité dans l’entreprise.
Résultat : une collecte de données extrêmement riche qui permet de savoir, très précisément, où et sur quel(s) levier(s) agir pour approcher du risque zéro. Ou comment données et créativité peuvent être utiles pour préserver la sécurité de tous !
Comment développer la performance commerciale des revendeurs Xerox, groupe mondial de services, de technologies et de gestion documentaire ? L’entreprise a mobilisé la data et analysé plusieurs années de données pour dresser les portraits les plus fins possibles de ses revendeurs. À la clé : une parfaite compréhension de chaque cible, individuellement. Ce qui a permis à la marque de proposer deux outils de communication personnalisée pour les revendeurs :
Dans les deux cas, tous les revendeurs ont accès à une information entièrement personnalisée en fonction de ses données professionnelles : pour eux, c’est l’assurance de bénéficier d’arguments commerciaux sur-mesure. Une offre créative -et synonyme de proximité- permise par la data !
Sensibiliser les piétons aux risques qu’ils prennent quand ils traversent au rouge sans tomber dans un discours soporifique : c’est le pari réussi de la Sécurité routière avec son “simulateur d’impact”.
L’idée : simuler l’arrivée d’une voiture au passage piéton quand ses usagers traversent au feu rouge. Pour y arriver, la data joue un rôle important : pour déclencher le dispositif, il faut à la fois que le feu piéton soit rouge et qu’un passant commette une infraction. C’est le rôle du détecteur d’infraction de combiner ces données : il fonctionne sensiblement comme un radar. Lorsque les piétons fautifs traversent, leur visage (effrayé !) est pris en photo et diffusé sur un panneau digital situé sur leur trottoir d’arrivée.
Une campagne saisissante… permise par une exploitation en temps réel de la donnée !
Aider les malvoyants à mieux percevoir le monde : c’est l’objectif de l’application “Seeing AI” de Microsoft. Concrètement, quand une personne soumet une photographie d’un objet ou d’une personne, l’application décrit ce qu’elle voit, oralement. Les malvoyants appréhendent alors mieux leur environnement.
Pour les cas les plus complexes, comme par exemple une boîte de conserve qui affiche beaucoup de texte et d’images dans une petite surface, l’application permet de flasher un code-barre. “Seeing AI” donne alors toutes les informations liées à cet objet : description, détail du contenu, poids…
Une exploitation très créative du fourmillement de données existantes, pour offrir un véritable assistant quotidien aux usagers !
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La data et créativité ne sont pas antagonistes, bien au contraire ! Alliées, elles permettent une relation ultra-privilégiée avec le client ou l’usager. Chacun reçoit alors la bonne information, au bon moment. Bien pensée, la data permet de mettre en place une approche “one to one” du marketing. Ce qui permet d’apporter un message à haute valeur ajoutée sans sursolliciter les consommateurs. Une piste très intéressante pour enrayer la progression des adblockers en ligne, qui traduisent le rejet de la “forme classique” de la publicité, perçue comme moins intéressante car mal ciblée !
Un prix pour les campagnes créatives utilisant la data
Le Grand Prix “Data et créativité” récompense les campagnes les plus originales, alliant data et créativité. Pour la deuxième édition, Adèle Albano, Directrice Générale de MEDIAPOSTE a eu le plaisir de faire partie du jury. Rendez-vous le 14 novembre 2018 pour découvrir les lauréats.
Inscription à la soirée de remise des prix par ici