En 2022, peut-on encore questionner la communication responsable ? Oui, sans doute. Ne serait-ce que pour admettre que la communication responsable représente un attendu fort de notre époque. À moins bien sûr de trouver judicieux d’aller à l’encontre des attentes des publics que l’on prétend séduire et convaincre.
Et puis, on peut à toutes fins utiles partager que la communication responsable repose sur des techniques et sur des processus créatifs qu’il faut apprendre à maîtriser. Vous apprécierez la deuxième partie de l’article, organisée autour des meilleures pratiques pour toucher les cœurs sans perdre son âme…
La communication responsable peut s’envisager de deux manières :
Sans se faire des nœuds au cerveau, il convient d’observer en outre qu’il est particulièrement indiqué à un communicant s’attaquant à une communication responsable de type 1 (la RSE, pour le dire vite) de mettre en application les préceptes associés à la communication responsable de type 2. C’est une question d’intégrité et de crédibilité !
La citoyenneté d’entreprise s’aborde selon des thématiques comme les impacts environnementaux et sociaux, la gouvernance, l’inclusion et la diversité culturelle, l’égalité femme/homme, la qualité de vie au travail ou encore l’économie circulaire.
Ce sont des thématiques grâce auxquelles vous pouvez dévoiler des facettes moins connues de votre activité, aller chercher l’adhésion de vos clients et de vos collaborateurs et surtout orchestrer un story telling engageant. En période de quête de sens et de difficultés de recrutement, cette manière d’aborder la communication, cette communication responsable, donc, peut faire la différence.
Se poser la question du respect de l’environnement, questionner l’origine des consommables ou exiger de ses prestataires des certifications authentiques conduit immanquablement à déborder du sujet de la forme pour interroger de plus en plus le fond. De toute façon, si vous n’effectuez pas ce travail de mise en cohérence, vos clients et vos collaborateurs le feront pour vous.
La communication responsable, ne serait-ce pas finalement la communication moderne, celle qui a compris de son époque un profond désir de vrai et de vivant ? La communication responsable, c’est la communication de l’entreprise responsable. C’est-à-dire de plus en plus – et c’est heureux – de l’entreprise tout court !
C’est probablement une évidence, mais cela reste un sage principe. Définir précisément ses objectifs de communication, circonscrire la zone de diffusion, par exemple en s’appuyant sur le géomarketing, et cibler les foyers réellement concernés constituent les trois leviers de votre efficacité.
Et cette efficacité, qui revient à ne réaliser que le volume d’imprimés publicitaires nécessaires, allie l’économie et l’écologie !
Nouvelle porte ouverte que nous enfonçons avec allégresse : à quoi ça servirait d’adresser un contenu dont la forme ou le fond seraient de toute évidence inadaptés relativement à l’objectif ? Optimisons l’impact !
Comment ? En cochant toutes les cases :
Eh oui, aujourd’hui, l’éco-conception et l’économie circulaire, ce n’est pas que l’industrie. Ou plus exactement, l’imprimerie est très compatible avec la communication responsable.
Pour appliquer l’éco-conception de vos imprimés, soyez exigeants dès le départ :
Pour cela, c’est devenu très facile ! Les labels sont faits pour cela. Ce qui ne doit pas vous empêcher d’ajouter votre touche d’exigence, comme :
Quitte à communiquer de façon responsable, autant aller au bout de l’idée ! De même qu’une chaîne a la solidité de son maillon le plus faible, vous imaginez bien que votre responsabilité se trouvera mise à mal si l’on retrouve tous vos flyers sur la voie publique !
Dans communication responsable, il y a bel et bien responsable ! Et même coupable, si vous avez omis de suggérer à vos lecteurs quelques principes de base, comme inciter au tri ou revendiquer hautement votre engagement au profit de la planète.
Eh oui, là encore, il faut aller au bout. Transporter des catalogues imprimés avec des encres non toxiques sur du papier recyclé dans un camion diesel n’a aucun sens. Vous perdez en livraison ce que vous gagnez en impression !
Une seule chose à faire : décarbonez aussi la logistique, du conditionnement au transport. La communication responsable prend des détours un peu techniques !
Vous avez sûrement déjà entendu parler de pollution numérique. Elle sera notre fil conducteur tout au long de la présentation de ces cinq bonnes pratiques.
Et donc, pour commencer, comme pour le papier, le bon réflexe est de viser juste. Cela ne sert à rien de multiplier les SMS ou les e-mails à destination de personnes qui ne sont objectivement pas concernées.
Même logique : adresser à la bonne personne un SMS qui ne lui parle pas n’a aucun sens. Des pratiques de bon sens sont à votre disposition :
Les implications techniques varient en fonction du support, email ou site Internet. Mais le principe est constant : faciliter l’accès et la lecture, ne contraindre en rien l’internaute ou le mobinaute. Et appliquer le RGPD.
Par exemple :
Dans la communication digitale aussi, il existe des labels ! Et de toute façon, rien ne vous empêche d’être intraitable sur l’engagement social et environnemental de vos partenaires. Posez des questions, méfiez-vous des conditions trop favorables : il y a toujours quelqu’un qui paie !
On élargit encore le spectre des possibilités d’action. La communication responsable est une éthique de la cohérence.
Voyons quelques règles :
En conclusion, en matière de communication responsable, la démarche est plus importante que le support. Nous savions déjà que digital et papier forment un attelage à impact pour toute campagne de communication, à égalité d’effets mais selon des voies différentes.
Il était intéressant de constater que cette harmonie se retrouve du point de la responsabilité environnementale et sociétale. Il vous appartient, en appliquant toutes ces excellentes pratiques, d’alléger votre empreinte, pour le papier comme pour le numérique !
Pour aller plus loin dans la communication responsable, lisez le livre blanc édité par MEDIAPOSTE : pour un usage efficace et responsable du papier et du numérique.