M-Commerce, omnicanal, marketplaces… La semaine dernière, Le Blog de MEDIAPOSTE revenait sur quelques-unes des tendances e-commerce déjà bien installées en 2016 : « Tendances e-commerce 2016 (1ère partie) ».
Suite et fin des pratiques à suivre cette année !
Au vu de la quantité et de la notoriété de sites e-commerce se basant uniquement sur des ventes flash, ce type d’opération fait maintenant part du quotidien des internautes et répond à une attente aujourd’hui bien ancrée.
Ces ventes promotionnelles, dont les avantageuses conditions tarifaires sont limitées à quelques heures ou quelques jours, sont une réelle opportunité car ils favorisent le passage à l’acte d’achat en créant un sentiment d’urgence chez l’acheteur, qui craint de passer à côté d’une bonne affaire.
Afin de ne pas nuire à l’image de la marque ou l’enseigne, et de ne pas créer de « mauvaises habitudes » parmi ses clients, l’annonceur doit bien choisir ses temps forts et trouver un équilibre. Limiter le nombre d’articles concernés pour ne pas perdre d’opportunités, fixer clairement les conditions pour ne pas décevoir, et surtout communiquer au bon moment, sur les bons canaux sont autant de bonnes pratiques à prendre en compte dans la conception de ventes flash.
Le plus souvent, les internautes démarrent leur navigation en faisant une recherche sur un moteur ou en consultant les dernières publications sur Facebook, Twitter ou Instagram. Tirant profit des opportunités que ces usages représentent, Google et les différentes plateformes de réseaux sociaux proposent aux annonceurs l’affichage d’un bouton « Acheter » réduisant ainsi les étapes pour que le consommateur passe à l’acte d’achat dans ce qu’on appelle le « shopping social ».
Le « chat commerce » s’installe en France, à l’instar d’Apple, dont les conseillers contactés par messagerie instantanée se chargent, après avoir répondu à d’éventuelles questions, de préparer la commande de l’internaute. Ainsi, celui-ci n’a même plus à sélectionner les caractéristiques, options ou quantités dans des menus déroulants. Dans la fenêtre de la conversation ou dans sa boîte email, il reçoit directement un lien vers son panier comportant les produits souhaités : il ne lui reste plus qu’à payer !
Toujours plus vite, toujours plus pratique : la mise à disposition des articles achetés par les internautes devient plus agile pour contourner ou supprimer les obstacles. Selon une étude CCM Benchmark, l’envoi à domicile est le mode de livraison favori des Français, suivi du retrait en point relais. Les e-acheteurs exigent de plus en plus de réactivité et flexibilité de la part du distributeur, et ils sont de plus en plus réticents à payer des frais d’envoi : 42 % d’entre eux abandonnent leur panier si la livraison est payante.
En parallèle, certains e-acheteurs à fort pouvoir d’achat seront sensibles à des options de livraison premium. Amazon teste déjà, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, une formule payante proposant une livraison… en 1 heure chrono !
Du relais colis dans les gares à la livraison par drones, La Poste française multiplie elle aussi les initiatives pour accélérer et faciliter l’arrivée ou le retrait des commandes. En revanche, même si la technologie actuelle permet d’explorer différentes pistes, les questions de sécurité et les processus législatifs retarderont probablement la généralisation de certaines innovations.
En 2015, on comptait 200 millions d’utilisateurs d’adblockers, ces logiciels permettant de bloquer les publicités sur le net. Les ouvertures intempestives de fenêtres, les spots vidéo et autres contenus dynamiques distraient et perturbent la navigation de consommateurs qui se sentent agressés.
Pour communiquer auprès de leurs cibles, les marques et enseignes doivent « laisser le choix à l’internaute et respecter son expérience utilisateur en étant moins intrusives ».(*)
La publicité offline est une très bonne réponse à ce besoin avéré. Le Stop Pub fait du courrier publicitaire en boîte aux lettres un média choisi, par un consommateur qui décide également du moment de lecture. Très apprécié des Français, jamais abandonné par la GSA, ce support physique fait l’objet, depuis quelque temps, d’un engouement de la part de pure players tels qu’Amazon ou d’autres retailers qui ont bien compris que le catalogue papier est un allié de la vente en ligne, notamment pour fidéliser !
(*) Les Echos : « Adblock : la publicité à la recherche d’alternatives »
Sources additionnelles :
Galanta : « 6 tendencias E-commerce a tener en cuenta en 2016«
L’Express L’Entreprise : « E-commerce: cinq tendances 2016 venues des Etats-Unis«