Que ce soit en termes de couverture, de drive-to-store ou encore de mémorisation, l’efficacité de l’imprimé publicitaire n’est plus à prouver. Et s’il reste un support plébiscité dans un monde de plus en plus digital, c’est parce qu’il a su se renouveler et s’adapter aux enjeux de notre époque. Nous savons que les ressources de notre planète sont menacées et qu’il est primordial de les préserver.
Le papier est justement une ressource renouvelable, dont la seconde vie est facilitée lorsque les campagnes de distribution d’imprimés publicitaires sont éco-conçues. Pour minimiser son impact environnemental, il suffit d’adopter les bons réflexes !
Le nombre de prospectus
Viser juste quant au nombre d’imprimés publicitaires distribués est de première importance pour limiter l’utilisation des ressources logistiques et de papier. Pour choisir le bon nombre de prospectus à imprimer, il convient d’établir précisément son objectif de communication en amont Information, notoriété, fidélisation, promotion : les cibles ne seront pas les mêmes.
Historiquement, la culture de la commande des imprimés incitait à inscrire dans les devis un nombre très élevé de prospectus pour diminuer le coût à l’exemplaire, quitte à en commander plus que nécessaires.
Vient ensuite le choix de la zone de diffusion, avec des critères de géomarketing optimisés. Le géomarketing permet de se concentrer sur les zones où la cible est surreprésentée puisqu’il consiste à analyser le comportement des individus en tenant compte des notions d’espace et de géographie. Concrètement, il permet de déterminer la zone de chalandise « utile », de dresser des profils types de clients et de prospects et de comprendre leurs habitudes de consommation. Ainsi la communication est assurée de toucher les bonnes personnes.
Le message
Un ciblage optimal n’a de valeur que si le message de la communication est adapté aux destinataires. Il doit être orienté selon l’objectif de l’opération et être assez original pour s’assurer d’un impact maximum sur le lecteur. Et sa forme n’est pas non plus à négliger : lisibilité, visuel parlant, informations essentielles mises en avant, coordonnées indiquées. L’idée est de faciliter la lecture et surtout de la rendre agréable. C’est une condition indispensable pour réaliser une campagne pertinente.
L’incitation aux comportements écologiques
Le prospectus éco-conçu doit également être un vecteur de bonnes pratiques écologiques pour le lecteur. On pourra par exemple intégrer :
- Des mentions écrites pour encourager au tri comme « tous les papiers se trient et se recyclent » ;
- Des mentions écrites pour préciser le type de papier utilisé (certifications PEFC ou FSC) et l’imprimeur choisi ;
- Le logo « Triman » pour promouvoir le recyclage auprès des consommateurs ;
- Le logo neutralité carbone quand c’est le cas pour le distributeur.
La création graphique
La création graphique est l’étape la plus importante en matière d’éco-conception. Un prospectus responsable dépend directement de certains choix de fabrication comme l’utilisation de matières non toxiques pour l’environnement et la santé. Il est recommandé également de préférer un format standard et un grammage adapté pour limiter les pertes de matière. De même, pour consommer moins d’encre l’idéal est d’éviter les aplats de couleur. Enfin, l’éco-conception c’est aussi penser à l’Après, et faire en sorte de faciliter le recyclage en:
- Evitant l’impression jet d’encre ;
- Limitant les papiers teintés dans la masse ;
- Préférant les vernis acryliques aux vernis UV ;
- Privilégiant le vernissage au pelliculage.
Le choix du prestataire
Collaborer avec un imprimeur responsable et local, fait partie d’une démarche de campagne durable. Leurs procédés de fabrication sont validés par un label ou une certification de management environnemental : norme EMAS, ISO 14 001, Imprim’vert… Cela signifie qu’ils utilisent des matières respectueuses de la santé humaine et l’environnement tel que des encres éco-conçues et des papiers recyclés. En effet le choix du papier est un enjeu de taille : ce dernier doit être recyclé ou issu de forêts gérées durablement. En demandant à l’imprimeur le « paper profile » du produit il est possible de connaître toutes les caractéristiques environnementales du prospectus. Enfin, dans un souci de cohérence éco-responsable il convient de vérifier auprès du prestataire sa politique de gestion et de traitement des déchets, notamment l’élimination des déchets dangereux pour les imprimeurs.
Le conditionnement et le transport
L’impact environnemental du prospectus ne concerne pas uniquement le support en tant que tel. En effet le conditionnement a toute son importance lorsqu’il s’agit d’éviter les déchets, de diminuer la consommation d’énergie et de minimiser les émissions de CO2 et de polluants atmosphériques lors du transport. Un conditionnement sobre en termes de poids et de volume est ainsi à privilégier. Opter pour des produits de calage issus de la filière agricole ou provenant des chutes de production est également recommandé. Enfin, sélectionner des fournisseurs à proximité du lieu de livraison limite la pollution due au transport, en particulier si ces derniers utilisent des solutions de mobilité douce.
En conclusion …
Un usage responsable du papier et de l’imprimé publicitaire garantit la mise en œuvre d’une campagne éthique et durable. Le papier est une valeur sûre et adaptée au monde actuel en constante évolution. Il se recycle jusqu’à 7 fois (CITEO) et son empreinte carbone est faible : déjà de précieuses cartes en main pour réaliser des campagnes éco-responsables. Et pour continuer sur cette voie, nous vous proposons désormais d’aborder la question de la production locale et du prospectus Made in France.
