Il y a ceux qui le promeuvent et ceux qui craignent ses effets délétères. Le Oui-Pub, dont la phase test va démarrer prochainement, ne fait pas consensus. La Revus du Prospectus a souhaité faire un tour d’horizon le plus complet possible des parties prenantes impliquées… Dossier.
L’expérimentation du dispositif Oui-Pub est issu de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021. Contrairement au Stop-Pub en vigueur dans tout le territoire, seules les boîtes aux lettres des zones retenues pour l’expérimentation affichant une mention Oui-Pub pourront recevoir des imprimés publicitaires non adressés.
De quoi bouleverser beaucoup d’équilibres dans le monde du prospectus et donc de la distribution et du commerce.
Mais le législateur a prévu une phase d’expérimentation géographiquement limitée et sur une durée de trois ans, justement pour prendre en compte tous ces paramètres.
Cette expérimentation va se dérouler entre 2022 et 2025 et se déployer dans quinze collectivités locales volontaires, abritant au maximum 10 % de la population française. Aujourd’hui les quinze collectivités locales retenues pour expérimenter le Oui-Pub sont connues. Elles concernent 2,5 millions d’habitants, soit 3,7% de la population française. Six mois avant la fin de cette expérimentation, un rapport parlementaire devra dresser un bilan et indiquer si la généralisation du dispositif est souhaitable, sur l’ensemble du territoire national ou non.
On l’imagine facilement, ce projet suscite déjà de fortes appréhensions chez les professionnels du secteur mais aussi les particuliers, tant les interrogations sont nombreuses.
Pour tenter d’y répondre, nous partons à la rencontre de professionnels du secteur pour nous donner leur sentiment. Exercice de prospective, en attendant d’être confrontés à la réalité …
VINCENT MAYET | PHILIPPE JOGUET | MARGUERITE DEPREZ – AUDEBERT | CATHERINE ROLIN | NATHALIE PHAN PLACE | ||||
Fondateur de Havas Commerce | Directeur Développement durable, RSE et questions financières de la FCD | Députée de la 9e circonscription du Pas-de-Calais | Chargée de mission prévention et gestion des déchets chez FNE |
Secrétaire Générale de DMA France | ||||
Le digital se consomme, le papier se déguste… | L’expérimentation a fait consensus |
J’encourage la reconstitution d’une filière autour d’un papier labélisé, recyclable et recyclé en France |
Notre but c’est supprimer le gaspillage | Il faut faire confiance aux consommateurs qui ont un libre arbitre |